Dasaiyas

ATTENTION : EXCLUE !!!! Le jeu est littéralement inconnu...
Enorme ! En mettant enfin en route après toutes ces années les 6 CDRom de la série Ultrabox sur Nec PcEngine CDRom2, il fallait se rendre à l'évidence : tous ne semblaient être que des compilations sans grand intérêt pour nous autres non japonisants. Entre digital-comic, modestes aventures et autres catalogues de jeux, rien qui puisse vraiment passionner. Mais avec le cinquième volet il en est (presque) autrement ! Pour quelle raison ? Parce qu'il contient un shoot'em up pardi !

Ce petit shoot'em up est cependant loin d'offrir la même qualité et surtout la même durée de vie que l'illustre dont il s'inspire. Mais il procure un moment de plaisir à ne pas négliger par les temps qui courent, la morosité et l'abdication guettant notre beau pays…
Se déroulant suivant un scrolling horizontal, l'on dirige un bonhomme bobybuildé (non ce n'est pas Cho Aniki !) à grosse tête (et surtout double menton !) sur une espèce de carpette volante devant affronter des ennemis dans lesquels on retrouve un bestiaire marin en clin d'oeil à Darius : poissons volants, crevette et bernard l'hermine. Mais aussi des boules et formes bizarres qui n'ont rien d'aquatique ! D'autant plus que les décors et arrière-plans n'ont eux aussi aucun lien avec le monde sous-marin et sont désespérément plats comme la poitrine de Jane Birkin : pas de scrollings parallaxes ou petits effets techniques.
Qui plus est chaque niveau est très court et l'on arrive rapidement au boss. Ceux-ci sont étonnamment très bien réalisés avec en guise d'arrière plan un superbe décor animé dans les tons bleutés, décor qui demeure identique pour chaque confrontation finale.

Il n'y a pas de vie mais juste une jauge de dommages qui grossit au fur et à mesure des collisions mais qui peut se réduire en récupérant quelques menus objets comme l'icône orné d'un "P". Un second item est digne d'intérêt c'est un … poireau ! Celui-ci vient gonfler (pas le votre de poireau hein !) votre réserve de bombes visible grâce à un compteur intitulé MEGI (pas sûr de la première lettre car le moniteur utilisé ne l'affichant pas entièrement) situé en haut à gauche de l'écran.
La maniabilité et la jouabilité sont bien étudiées et l'esthétique de l'ensemble alterne le correct et le bon (séquence du boss).

N'hésitez donc pas à vous procurer cet opus n°5, d'autant plus que le prix de chaque épisode n'est pas très élevé. Alors autant en profiter même s'il ne faut absolument pas s'attendre ni à la qualité ni à la longévité des shoots Pc Engine habituels.
Terminons avec une courte séquence vidéo prise par votre serviteur avec d'une main son APN et de l'autre la manette, tout ça dans le noir absolu.
Certes pas aussi intrépide que l'Everest à mains nues mais que ne ferait-on pas pour vous ?
RayXambeR