VELOCITY
Après Coconut Dodge qui nous intéresse peu dans ces pages (ce n'est pas un shmup), Velocity est le deuxième jeu développé par le jeune studio Anglais FuturLab. Et non, il ne s'agit pas d'un remake de Paperboy (hohoho), mais d'une petite perle disponible depuis le mois de Mai 2012 sur le PSN européen dans la gamme Minis.En 2212, à la suite de l'explosion d'une étoile et de la formation du trou noir qui en découle, vous êtes réquisitionné pour aller sauver les survivants de la colonie environnante dont les installations ont été sévèrement endommagées. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les fourbes aliens du coin profitent de cette position de faiblesse pour attaquer vos alliés en difficulté.
Le pitch est simple mais il est plutôt bien raconté via de jolies images fixes précédant certaines de vos missions. Ha oui, parce que même si Velocity reprend dans ses grande largeurs les codes du shmup il n'en demeure pas moins assez éloigné du genre dans sa construction : il n'est pas ici question de stages à traverser à la suite mais de 50 missions indépendantes à remplir comme on le souhaite. Durant chacune d'elle il faudra récupérer le maximum de survivants (présentés sous formes de capsules) en un temps limité. Pour ce faire vous aurez à votre disposition les nombreuses spécificités de votre vaisseau.
Il ne faut pas se fier aux apparences, tout ça n'est pas très classique
Lors de certaines tâches vous serez amenés à utiliser des telepods, objets à déposer le long des niveaux comme des checkpoints où vous pouvez ensuite revenir à l'envie. Le cœur du gameplay repose enfin sur un système de téléportation à l'utilisation jubilatoire : en appuyant sur le bouton carré vous ferez apparaitre une cible qu'il vous faut déplacer où bon vous semble mais assez rapidement (pendant ce temps là le scrolling continue sa marche et votre vaisseau est immobile), une fois la cible positionnée vous vous y téléportez en relâchant le bouton carré.
Je ne reconnais plus personne en téléportation (air connu)
Une jolie vue d'ensemble. Screenshot issu du site officiel de FuturLab, ce qui explique sa bôôôté.
Maintenant que vous avez tout en main pour aborder le jeu, il ne reste plus qu'une chose à faire : kiffer. Parce que même si le titre est visuellement peu engageant en offrant très peu de diversité dans ses décors moches, ses ennemis riquiquis ou ses musiques (il y en a très peu (pour pas dire deux), mais par contre elles sont composées par Joris de Man et sont excellentes), il est terriblement accrocheur dans ses mécanismes et leur exploitation.
Ce serait un autre jeu on pourrait dire qu'on est dans la merde
Bon, c'est pas un manic mais on se retrouve quand même parfois entouré de boulettes
Les gens de FuturLab étant définitivement généreux, on trouvera aussi, via un menu über classe, un démineur, des artworks (un pdf regroupant quelques étapes de travail est disponible sur le site officiel du jeu) et tout plein de choses inutiles (une calculatrice ?) qui font aimer d'amour ce studio.
Seul petit bémol à ce tableau idyllique : comme dit précédemment, Velocity n'est pas réellement foncièrement un shmup, il s'agirait plus au final d'un puzzle-course-shmup mais il serait vraiment dommage de se priver d'un jeu d'une telle kalitay pour des raisons de codes et on serait bien capable de créer une nouvelle catégorie de shmup rien que pour pouvoir l’accueillir dignement ici.
http://www.futurlab.co.uk/