[TEST] Darius Burst (PSP)
Publié : 30 sept. 2010, 18:31
Sorti le 24 décembre 2009, Darius est la licence qu’on n'attendait plus : là où toutes les grandes séries de shmups se sont déjà vues remises au goût du jour (Star Soldier R, Gradius V, Raiden IV et j’en passe…), la famille des poissons de l’espace restait tranquillement au fond de son bocal. Mais Taito, jamais loin quand il faut faire des ronds facilement, voyez la sortie prochaine de Raystorm sur 360, s’est avisé de cet oubli, et nous voici donc devant le successeur de G-Darius et de Darius Gaiden, deux hits déjà vieux de plus de dix ans. Alors : digne héritier ou bâtard honteux, voyons ça !
Dès le menu de la PSP, on est saisi par le chœur de voix féminines qui présente le jeu, et soyez prévenus : toute la bande son est à l’avenant, c'est-à-dire saisissante et réussie ! On passe tour à tour de musiques martiales à d’autres mystiques, d’un style technoïde à un autre acoustique, tout en croisant parfois des thèmes venant directement de versions précédentes : du bon taf, assurément, signé par l’équipe Zuntata. Et, toujours sur le menu de la PSP, même l’icône du jeu est enthousiasmante : il s’agit du vaisseau Legend, de dos, comme tourné vers l’action et qui veut en découdre…
La fameuse icône, hélas ici vous n'avez pas le son !
Déjà bien chaud grâce au simple menu donc, et à la longue absence de Darius, on lance le mode Arcade. Un seul vaisseau disponible, mais on sait bien car on a vu le site officiel du jeu, que deux autres sont déblocables. D’abord les touches : par défaut on tire avec carré, on « burste » avec croix, je vous conseille donc d’inverser ! Si le système de tirs/missiles/bouclier et d’upgrades est très classique pour un Darius (voyez d’ailleurs notre section appropriée !), le burst l’est moins : il s’agit d’un laser dont l’usage est limité par une jauge en bas de l’écran, il peut s’utiliser en frontal attaché au vaisseau auquel cas il est bref mais littéralement DEVASTATEUR, ou bien on peut le placer et l’orienter comme on le souhaite dans l’aire de jeu, utilisation moins puissante, mais qui peut sous certaines conditions (destructions nombreuses d’ennemis, absorption de boulettes par le laser) se recharger tout seul et donc fonctionner très longtemps.
Le premier niveau se déroule, et il est joli, et ça aussi ça durera sur tout le jeu. Ne croyez pas les pisse-vinaigre qui disent que le jeu manque de détails/est moche : n’oublions pas que la PSP n’est pas une machine de la génération « PS360 » ! Les capacités de la bécane sont ici bien exploitées avec des décors 3D stylés Gradius V, et animés de façon Ikarugesque, bref, on joue dans la cours des grands Space Opera et c’est la classe ! Il suffit de voir un boss exploser pour en être convaincu !
C'est beau, point barre, sans compter que ça bouge bien et parfois à 200 à l'heure !
Classiquement après chaque niveau, vous choisirez votre route, le jeu offrant en tout 11 niveaux (mais seulement 8 boss, un peu dommage…) ce qui vous offre donc, si j’ai bien dénombré tout ça, 8 routes possibles. Vous constaterez aussi que votre tir rouge permet de détruire les tirs adverses rouges ! Puis en upgradant, que votre tir jaune détruit les tirs adverses jaunes !
Et là, c’est le drame : « Damned ! Le boss 3 tire des boulettes jaunes mais je n’ai plus le tir jaune !!!!! » ou encore « Ventre Saint-Gris ! Le boss 4 tire rouge, mais je n’ai plus le tir rouge !!!! ». Et là, une terrible vérité se fait jour : Taito vient de faire n’importe quoi avec ce con de jeu ! Là où ils auraient pu inclure un système permettant de switcher les différentes armes, ils n’ont rien fait… Et en plus le Burst met des plombes à se recharger, ce qui en limite drastiquement l’usage…
Bon…
Quelques boss, très bien fichus, disposant de nombreuses attaques différentes
Dépité vous claquez un crédit ou deux, histoire de voir les derniers boss (très réussis au passage, mais assez difficiles et TRES longs, bonjour l’endurance !), vous débloquerez d’ailleurs le deuxième vaisseau alors vous refaites un tour du jeu avec…
Et c’est en finissant le zone K, la dernière, la plus dure, que vous aurez une EXCELLENTE surprise : ce système permettant de changer d’armes pendant le jeu et d’éliminer les tirs ennemis, système qu’on a vu il n’y a pas très longtemps dans les niveaux de difficulté supérieurs de Thunder Force VI, hé bien il existe ! Il est à débloquer et s’appelle le Burst Mode ! Et là mes enfants : c’est régalade !
Vous le voyez : on peut toujours choisir son itinéraire,
et il est possible de faire des replays de ses parties, la classe !
D’abord ce mode Burst ne donne qu’une vie et se joue uniquement en hard, sans continu possible, ensuite vous démarrez avec un full upgrade et la possibilité de switcher entre vos trois tirs quand vous le souhaitez (avec L et R), enfin, le burst se recharge seul et très rapidement, ce qui fait que c’est maintenant open bar !
Vous l’avez compris : pour moi Darius Burst, c’est son Burst Mode ! Plus nerveux, plus agressif tout en laissant une part d’apprentissage pour savoir où et comment utiliser au mieux le burst, et puis surtout carrément grisant : imaginez un écran avec des tirs partout, des astéroïdes qui se jettent sur vous, vous placez votre burst histoire de vous faire un bouclier et vous tirez sur tout ce qui bouge, la musique qui vous galvanise, le bruit du Burst qui ne s’arrête plus car il se recharge seul, « Putain, j’vais sauver l’UNIVERS mec ! L’UNIVEEEEEEERS ! »
Mais je m'emporte...
C’est bien simple : une fois qu’on a joué à ce mode, on peine à retourner au mode Arcade tant il paraît sec et poussif…
Et ce n’est pas tout : le jeu propose, toujours à débloquer, un mode Mission proposant 8 niveaux de 7 missions chacun, avec des boss rush, des zones à boucler en no miss, etc... C’est long, c’est difficile : vous allez vous régalez ! D’autant que certaines mettent de côté le burst pour jouer comme il y a 20 ans ! Ces missions-là sont d’ailleurs servies avec des musiques issues des Darius de jadis : j’adoooore !
Au rang des bonus déblocables, quelques illustrations pas dégueulasses !
Bon alors certes, nous pourrions reprocher, en plus de son mode arcade peu enthousiasmant, deux ou trois détails à cet UMD (notez qu’une version luxe de l’UMD existe, avec un T-shirt, un art-book et une estampe ; notez aussi que le jeu est dispo sur le PSN), lui reprocher par exemple le manque d'originalité et de variété de ses décors, car effectivement tout se passe dans l’espace ; ou encore souligner que le côté grandiose du Space Opera serait plus adapté sur une console de salon, j’avais d’ailleurs reproché ça à Nanostray 2 il y a quelques temps, d’autant que les routines des météorites de Gradius V restent bien meilleures que celles qu’on voit ici… Il faut aussi souligner que le système de score, basé sur un multiplicateur qui semble augmenter sans raison particulière, est un peu bancal (toutefois, ce point sur le scoring reste à creuser, le jeu n'a pas encore une semaine !), de plus, GROS défaut : si vous claquez un continu en mode Arcade, vous gardez votre score sans qu'il porte une quelconque trace de ce continu, une vraie honte pour les scoreurs !
Mais au final ce jeu, surtout comparé au reste de la production shmuppesque sur PSP, est vraiment à conseiller : un mode burst vraiment agréable, des musiques splendides (mention spéciale à celle du premier boss, un thème free jazz avec trompette et batterie endiablées !), une durée de vie gigantesque avec un mode mission très difficile, bref du tout bon pour qui est amateur de old school, le tout mâtiné d'un système de score favorisant (sur les boss) la bonne connaissance du jeu et la prise de risque !
Connaissant Taito, un Darius Burst 2...
(Toutes le photos et les vidéos du test ont été faites par mes soins avec le programme RemoteJoyLite, que je conseille à tous les utilisateurs de PSP !)
Dès le menu de la PSP, on est saisi par le chœur de voix féminines qui présente le jeu, et soyez prévenus : toute la bande son est à l’avenant, c'est-à-dire saisissante et réussie ! On passe tour à tour de musiques martiales à d’autres mystiques, d’un style technoïde à un autre acoustique, tout en croisant parfois des thèmes venant directement de versions précédentes : du bon taf, assurément, signé par l’équipe Zuntata. Et, toujours sur le menu de la PSP, même l’icône du jeu est enthousiasmante : il s’agit du vaisseau Legend, de dos, comme tourné vers l’action et qui veut en découdre…
La fameuse icône, hélas ici vous n'avez pas le son !
C'est beau, point barre, sans compter que ça bouge bien et parfois à 200 à l'heure !
Et là, c’est le drame : « Damned ! Le boss 3 tire des boulettes jaunes mais je n’ai plus le tir jaune !!!!! » ou encore « Ventre Saint-Gris ! Le boss 4 tire rouge, mais je n’ai plus le tir rouge !!!! ». Et là, une terrible vérité se fait jour : Taito vient de faire n’importe quoi avec ce con de jeu ! Là où ils auraient pu inclure un système permettant de switcher les différentes armes, ils n’ont rien fait… Et en plus le Burst met des plombes à se recharger, ce qui en limite drastiquement l’usage…
Bon…
Quelques boss, très bien fichus, disposant de nombreuses attaques différentes
Et c’est en finissant le zone K, la dernière, la plus dure, que vous aurez une EXCELLENTE surprise : ce système permettant de changer d’armes pendant le jeu et d’éliminer les tirs ennemis, système qu’on a vu il n’y a pas très longtemps dans les niveaux de difficulté supérieurs de Thunder Force VI, hé bien il existe ! Il est à débloquer et s’appelle le Burst Mode ! Et là mes enfants : c’est régalade !
Vous le voyez : on peut toujours choisir son itinéraire,
et il est possible de faire des replays de ses parties, la classe !
Vous l’avez compris : pour moi Darius Burst, c’est son Burst Mode ! Plus nerveux, plus agressif tout en laissant une part d’apprentissage pour savoir où et comment utiliser au mieux le burst, et puis surtout carrément grisant : imaginez un écran avec des tirs partout, des astéroïdes qui se jettent sur vous, vous placez votre burst histoire de vous faire un bouclier et vous tirez sur tout ce qui bouge, la musique qui vous galvanise, le bruit du Burst qui ne s’arrête plus car il se recharge seul, « Putain, j’vais sauver l’UNIVERS mec ! L’UNIVEEEEEEERS ! »
Mais je m'emporte...
C’est bien simple : une fois qu’on a joué à ce mode, on peine à retourner au mode Arcade tant il paraît sec et poussif…
Et ce n’est pas tout : le jeu propose, toujours à débloquer, un mode Mission proposant 8 niveaux de 7 missions chacun, avec des boss rush, des zones à boucler en no miss, etc... C’est long, c’est difficile : vous allez vous régalez ! D’autant que certaines mettent de côté le burst pour jouer comme il y a 20 ans ! Ces missions-là sont d’ailleurs servies avec des musiques issues des Darius de jadis : j’adoooore !
Au rang des bonus déblocables, quelques illustrations pas dégueulasses !
Mais au final ce jeu, surtout comparé au reste de la production shmuppesque sur PSP, est vraiment à conseiller : un mode burst vraiment agréable, des musiques splendides (mention spéciale à celle du premier boss, un thème free jazz avec trompette et batterie endiablées !), une durée de vie gigantesque avec un mode mission très difficile, bref du tout bon pour qui est amateur de old school, le tout mâtiné d'un système de score favorisant (sur les boss) la bonne connaissance du jeu et la prise de risque !
Connaissant Taito, un Darius Burst 2...