[DOSSIER] Milestone - tous les shmups !
Publié : 02 oct. 2010, 15:39
Des semaines qu’on en parle : le voilà ! Tous les shmups Milestone regroupés en un dossier, des infos, des tutos, des commentaires, tout ça et plus encore, c’est par ici !
Pourquoi le choix de cet éditeur ? Déjà parce que c’est l’un des rares éditeurs spécialisés qui existe aujourd’hui ! Mais surtout car c’est une boîte qui ne laisse pas indifférent : soit on adore (quitte à laisser l’objectivité de côté), soit on déteste (quitte à crier au « jeu flash » sans approfondir).
Au menu, chaque chapitre étant un post :
- Chaos Field
- Radirgy, et un survol des sites web de la firme
- Karous, suivi d’un aparté sur Karous Wii et d’un autre sur les jeux « hors shmups » de Milestone
- Illvelo, et un petit panorama sur les « écrans chelous » (vous comprendrez !)
- Radirgy Noa/ Radirgy Noa Massive
Dossier rédigé à quatre mains (de maîtres !) par Tonton et Hydeux, aidés par MK_o0 pour la re-lecture.
Un grand merci à Mikagoldo, sans qui nous n’aurions pas pu être complets !
A big thank you to Kiken, for his knowledge and his pics !
Régalez-vous ! Et comme d’hab’ n’hésitez pas à commenter/corriger si vous le jugez utile !
24 juin 2004, la société Milestone est heureuse de vous présenter son premier né : Chaos Field. Le bébé se porte bien :
Il a l’air bien nourri, mais la maternité s’est planté : ils lui ont collé le bracelet d’une certaine Naomi…
Construite sur les cendres encore chaudes de la mythique compagnie Compile (une usine à shmups cultes, voyez là, reconvertie ensuite dans la vente itinérante de Puyos…), Milestone se compose autour de Hiroshi Kimura accompagné par d’autres « vieux de la vieille » de l’aventure Compile. Leur but premier est alors de renouer avec leurs premières amours, à savoir le STG : joie !
C’est donc au début de l’été 2004 que sort en salle leur première production, ça s’appelle [del]Michel[/del] Chaos Field et c’est sur Naomi GD-Rom. (Les photos sont ici faites à partir de la version Wii du jeu.)
Je sais, c’est pourri comme vanne mais moi ça m’fait marrer…
Déjà que je fais ça gratos, si en plus je devais me faire chier…
Bon alors on va direct taper là où ça fait mal : c’est moche ! C’est même bien pourri bien comme il faut avec des couleurs criardes, des décors pauvres, des vaisseaux manquant souvent de charisme, je vous en passe et des pires…
Et puis la musique aussi, pas terrible, c’est techno façon mauvaise compil’… A part tout de même une ou deux pistes qui sortent du lot comme le magnifique thème de choix du perso, dont je laisse à chaque fois le timer arriver à zéro tant il est réussi !
Tout ça s’est dit, vous ne pourrez pas prétendre qu’on ne vous avez pas prévenu !
Passons maintenant au nœud du problème : le gameplay ! Et là il y en a des choses à dire, alors soyez attentifs, interro en fin de test !
D’abord vous avez le choix entre trois personnages (aaaaah la musique !!!) : Hal, le héros principal, très équilibré, permettant de scorer facilement. Ifumi, la fille du jeu, il en faut toujours une, moins portée sur le scoring et plus sur la survie grâce à son tir/laser qui se fixe sur les ennemis. Et Jinn, le perso « expert » du jeu, très difficile à jouer correctement à cause de son tir à courte portée.
Le jeu démarre (« Tiens : un vertical sur écran horizontal ! Compile Forever !), tout baigne, un bouton pour tirer, un autre pour activer l’essuie-glace, car oui, vous disposez ici d’un « essuie-glace à boulettes », le jeu appelle ça la Sword (ça ne vous rappelle rien ?) mais franchement, c’est un essuie-glace ! Assez utile d’ailleurs : il vous permet d’éliminer quasiment toutes les boulettes devant vous, il inflige d’ailleurs des dégâts aux ennemis qu’il touche, mais empêche de tirer quand il est activé…
Evidemment, curieux et indiscipliné comme vous l’êtes, vous avez déjà appuyé sur le troisième bouton ! Bravo ! Du coup vous avez remarqué que les boulettes avaient disparu, que l’écran s’est assombri, et 2 secondes plus tard, vous vous rendez compte que l’écran se remplit littéralement de projectiles, bien plus nombreux qu’il y a une minute ! Bien fait tiens !
Pourquoi un tel déluge ? Car en pressant ce troisième bouton, vous êtes passé du « Order Field » au fameux « Chaos Field », une sorte de dimension parallèle où tout le monde boit de l’Orangina rouge car tout le monde y est plus méchant, même vous : votre tir fait plus mal. Rassurez-vous, au bout d’une dizaine de secondes il est possible de repasser en Order Field…
La pression simultanée de deux boutons vous octroiera deux armes supplémentaires : d’abord un « absorbeur de boulettes » (appelé Wing Layer dans le jeu), qui se placera devant vous et absorbera donc les boulettes qui le touche, ensuite un « lock-shot » qui ciblera les points sensibles de l’ennemi, voire carrément les boulettes en Chaos Field !
Intérêt de ces armes ? Hé bien toutes les boulettes absorbées et/ou lockées vont faire grimper votre compteur de combo, et donc votre score, en flèche !
Inconvénients de ces armes ? Hé bien elles ne sont pas gratuites, leur utilisation coûte en jauge de Meta, située à gauche de l’écran. Remplir la jauge de Méta se fait en détruisant les ennemis, mais il faut savoir qu’on ramasse très peu en Chaos Field…
Ah ça pour locker ça locke !
Voilà donc le noyau du jeu : remplir sa jauge Meta en Order Field, puis passer en Chaos Field et faire grâce à son absorbeur et son lock le combo le plus long possible, et recommencer !
Cela implique une excellente connaissance des patterns (façon manic) et des vagues ennemies. Ah mais non, stop ! Pas des vagues ennemies ! Il n’y a pas de vagues ennemies ! Le jeu est un boss rush ! Et c’est sans doute son principal défaut !
Malgré le fait que les combats se font avec un scrolling du décor, malgré l’énorme quantité de boulettes à l’écran, on a l’impression que rien ne se passe, que le combat est interminable, et du coup les cinq niveaux sont un véritable chemin de croix, manquant cruellement de fun et aussi de cette impression de puissance et de destruction pourtant indispensable dans un bon shmup…
L'écran de sélection du perso, j'vous ai dit que la musique y était superbe ?
Attention le jeu a tout de même des qualités et vous le trouverez peut-être à votre goût : il s’agit d’un jeu à apprendre par cœur, de bout en bout, et ne laissant aucune place à l’impro ou à la décision de dernière seconde, il est donc assez froid, à l’image de son esthétique générale d’ailleurs. Perso, vous l’aurez compris, ce n’est pas ma tasse de thé mais si vous êtes un fan de Radiant Silvergun, entre autres, vous vous régalerez sans doute !
Et d’ailleurs le jeu en salle a plutôt bien fonctionné permettant à Milestone de l’adapter sur différents supports, voyez plus bas. (Bon, si j’étais mauvaise langue, je soulignerais qu’aucune grosse sortie arcade ne s’est faite en 2004, sauf peut-être en novembre avec Mushihimesama… Ca a dû aider !)
Malgré tout, le jeu vaut d’être joué si vous voulez connaître l’éditeur : outre les emprunts manifestes aux ténors de l’époque, on y trouve pas mal de choses qui seront reprises ensuite. L’épée d’abord, pour éliminer les boulettes est une des caractéristiques majeures de l’éditeur, les attaques nécessitant de charger une jauge au préalable réapparaîtront aussi par la suite (l’ABSnet de Radirgy !).
Les versions consoles :
-Dreamcast, 16 décembre 2004.
Il s’agit du portage logique de la Naomi à la Dream, sans surprise si ce n’est un poil de ralentissements en plus.
- Gamecube, 24 février 2005.
Nommée Chaos Field Expanded, on tient sans doute là la meilleure version du jeu car outre le portage de la version arcade, la galette offre un mode Expanded avec cette fois quelques vagues ennemies en plus des boss, ce qui permet de garder sa chaîne de combo plus facilement. Notez aussi que dans ce mode, la BO est remixée et certains patterns changés, plus faciles.
Il est à noter, pour l’anecdote, que sur GameCube, on dispose d’une minute pour choisir son perso, contre 20 secondes sur les autres versions. C’est tant mieux, la musique de l’écran de sélection (son titre est 25 mg) est superbe !
Cette version GC est sortie en Amérique du Nord le 15 décembre 2005 grâce à O3 Entertainment. Le sous-titre "Expanded" y a été supprimé : bien que portant le mode Expanded, cette galette était la première incursion de Chaos Field hors Japon, donc ce sous-titre aurait soulevé des questions.
Les jaquettes japonaises et américaines de la version GC.
- La version PS2, 15 décembre 2005. (et merci Mikagoldo !!!)
Cette version Playstation, nommée Chaos Field New Order, offre un stage select, ce qui a mes yeux est un vrai plus : cela gomme en partie l’aspect rébarbatif du jeu en permettant de jouer le niveau que l’on veut.
-La version Wii, 10 avril 2008.
Présent sur la compil’ Karous Wii (plus de détails plus bas !), Chaos Field est ici dans son plus simple appareil : portage de l’arcade point barre. Détail amusant, on peut utiliser le mouvement de la wiimote pour une action, la plus logique étant l’utilisation de l’épée. Débile car injouable, à essayer pour le fun !
Bon à savoir :
- Sur Super-Play.co.uk, vous trouverez des superplays de tous les niveaux, intéressant pour bien tenir sa chaîne de combos !
-La BO existe en CD, si vous aimez la techno…
- Il existe trois autres CD de l'OST :
-Il y a de nombreuses similitudes entre ce premier jeu Milestone et le premier jeu Triangle service (XII Stag), voyez notre dossier spécial Triangle Service pour plus de détails !
_______________________
Voici donc, sous notre forme maintenant habituelle de « dossier » une série de tests des shmups de la compagnie Milestone, une société –japonaise faut-il le préciser !- fondée en 2003 autour de Hiroshi Kimura, sur les restes encore fumants de Compile.Pourquoi le choix de cet éditeur ? Déjà parce que c’est l’un des rares éditeurs spécialisés qui existe aujourd’hui ! Mais surtout car c’est une boîte qui ne laisse pas indifférent : soit on adore (quitte à laisser l’objectivité de côté), soit on déteste (quitte à crier au « jeu flash » sans approfondir).
Au menu, chaque chapitre étant un post :
- Chaos Field
- Radirgy, et un survol des sites web de la firme
- Karous, suivi d’un aparté sur Karous Wii et d’un autre sur les jeux « hors shmups » de Milestone
- Illvelo, et un petit panorama sur les « écrans chelous » (vous comprendrez !)
- Radirgy Noa/ Radirgy Noa Massive
Dossier rédigé à quatre mains (de maîtres !) par Tonton et Hydeux, aidés par MK_o0 pour la re-lecture.
Un grand merci à Mikagoldo, sans qui nous n’aurions pas pu être complets !
A big thank you to Kiken, for his knowledge and his pics !
Régalez-vous ! Et comme d’hab’ n’hésitez pas à commenter/corriger si vous le jugez utile !
_______________________
24 juin 2004, la société Milestone est heureuse de vous présenter son premier né : Chaos Field. Le bébé se porte bien :
Il a l’air bien nourri, mais la maternité s’est planté : ils lui ont collé le bracelet d’une certaine Naomi…
C’est donc au début de l’été 2004 que sort en salle leur première production, ça s’appelle [del]Michel[/del] Chaos Field et c’est sur Naomi GD-Rom. (Les photos sont ici faites à partir de la version Wii du jeu.)
Je sais, c’est pourri comme vanne mais moi ça m’fait marrer…
Déjà que je fais ça gratos, si en plus je devais me faire chier…
Et puis la musique aussi, pas terrible, c’est techno façon mauvaise compil’… A part tout de même une ou deux pistes qui sortent du lot comme le magnifique thème de choix du perso, dont je laisse à chaque fois le timer arriver à zéro tant il est réussi !
Passons maintenant au nœud du problème : le gameplay ! Et là il y en a des choses à dire, alors soyez attentifs, interro en fin de test !
D’abord vous avez le choix entre trois personnages (aaaaah la musique !!!) : Hal, le héros principal, très équilibré, permettant de scorer facilement. Ifumi, la fille du jeu, il en faut toujours une, moins portée sur le scoring et plus sur la survie grâce à son tir/laser qui se fixe sur les ennemis. Et Jinn, le perso « expert » du jeu, très difficile à jouer correctement à cause de son tir à courte portée.
Le jeu démarre (« Tiens : un vertical sur écran horizontal ! Compile Forever !), tout baigne, un bouton pour tirer, un autre pour activer l’essuie-glace, car oui, vous disposez ici d’un « essuie-glace à boulettes », le jeu appelle ça la Sword (ça ne vous rappelle rien ?) mais franchement, c’est un essuie-glace ! Assez utile d’ailleurs : il vous permet d’éliminer quasiment toutes les boulettes devant vous, il inflige d’ailleurs des dégâts aux ennemis qu’il touche, mais empêche de tirer quand il est activé…
Evidemment, curieux et indiscipliné comme vous l’êtes, vous avez déjà appuyé sur le troisième bouton ! Bravo ! Du coup vous avez remarqué que les boulettes avaient disparu, que l’écran s’est assombri, et 2 secondes plus tard, vous vous rendez compte que l’écran se remplit littéralement de projectiles, bien plus nombreux qu’il y a une minute ! Bien fait tiens !
Pourquoi un tel déluge ? Car en pressant ce troisième bouton, vous êtes passé du « Order Field » au fameux « Chaos Field », une sorte de dimension parallèle où tout le monde boit de l’Orangina rouge car tout le monde y est plus méchant, même vous : votre tir fait plus mal. Rassurez-vous, au bout d’une dizaine de secondes il est possible de repasser en Order Field…
La pression simultanée de deux boutons vous octroiera deux armes supplémentaires : d’abord un « absorbeur de boulettes » (appelé Wing Layer dans le jeu), qui se placera devant vous et absorbera donc les boulettes qui le touche, ensuite un « lock-shot » qui ciblera les points sensibles de l’ennemi, voire carrément les boulettes en Chaos Field !
Intérêt de ces armes ? Hé bien toutes les boulettes absorbées et/ou lockées vont faire grimper votre compteur de combo, et donc votre score, en flèche !
Inconvénients de ces armes ? Hé bien elles ne sont pas gratuites, leur utilisation coûte en jauge de Meta, située à gauche de l’écran. Remplir la jauge de Méta se fait en détruisant les ennemis, mais il faut savoir qu’on ramasse très peu en Chaos Field…
Ah ça pour locker ça locke !
Cela implique une excellente connaissance des patterns (façon manic) et des vagues ennemies. Ah mais non, stop ! Pas des vagues ennemies ! Il n’y a pas de vagues ennemies ! Le jeu est un boss rush ! Et c’est sans doute son principal défaut !
Voilà ce que ça donne (niveau 2)...
Car on s’ennuie un peu, il faut bien l’avouer…Malgré le fait que les combats se font avec un scrolling du décor, malgré l’énorme quantité de boulettes à l’écran, on a l’impression que rien ne se passe, que le combat est interminable, et du coup les cinq niveaux sont un véritable chemin de croix, manquant cruellement de fun et aussi de cette impression de puissance et de destruction pourtant indispensable dans un bon shmup…
L'écran de sélection du perso, j'vous ai dit que la musique y était superbe ?
Et d’ailleurs le jeu en salle a plutôt bien fonctionné permettant à Milestone de l’adapter sur différents supports, voyez plus bas. (Bon, si j’étais mauvaise langue, je soulignerais qu’aucune grosse sortie arcade ne s’est faite en 2004, sauf peut-être en novembre avec Mushihimesama… Ca a dû aider !)
Malgré tout, le jeu vaut d’être joué si vous voulez connaître l’éditeur : outre les emprunts manifestes aux ténors de l’époque, on y trouve pas mal de choses qui seront reprises ensuite. L’épée d’abord, pour éliminer les boulettes est une des caractéristiques majeures de l’éditeur, les attaques nécessitant de charger une jauge au préalable réapparaîtront aussi par la suite (l’ABSnet de Radirgy !).
Les versions consoles :
-Dreamcast, 16 décembre 2004.
Il s’agit du portage logique de la Naomi à la Dream, sans surprise si ce n’est un poil de ralentissements en plus.
Nommée Chaos Field Expanded, on tient sans doute là la meilleure version du jeu car outre le portage de la version arcade, la galette offre un mode Expanded avec cette fois quelques vagues ennemies en plus des boss, ce qui permet de garder sa chaîne de combo plus facilement. Notez aussi que dans ce mode, la BO est remixée et certains patterns changés, plus faciles.
Il est à noter, pour l’anecdote, que sur GameCube, on dispose d’une minute pour choisir son perso, contre 20 secondes sur les autres versions. C’est tant mieux, la musique de l’écran de sélection (son titre est 25 mg) est superbe !
Cette version GC est sortie en Amérique du Nord le 15 décembre 2005 grâce à O3 Entertainment. Le sous-titre "Expanded" y a été supprimé : bien que portant le mode Expanded, cette galette était la première incursion de Chaos Field hors Japon, donc ce sous-titre aurait soulevé des questions.
Les jaquettes japonaises et américaines de la version GC.
Cette version Playstation, nommée Chaos Field New Order, offre un stage select, ce qui a mes yeux est un vrai plus : cela gomme en partie l’aspect rébarbatif du jeu en permettant de jouer le niveau que l’on veut.
-La version Wii, 10 avril 2008.
Présent sur la compil’ Karous Wii (plus de détails plus bas !), Chaos Field est ici dans son plus simple appareil : portage de l’arcade point barre. Détail amusant, on peut utiliser le mouvement de la wiimote pour une action, la plus logique étant l’utilisation de l’épée. Débile car injouable, à essayer pour le fun !
Bon à savoir :
- Sur Super-Play.co.uk, vous trouverez des superplays de tous les niveaux, intéressant pour bien tenir sa chaîne de combos !
-La BO existe en CD, si vous aimez la techno…
- Il existe trois autres CD de l'OST :
- - Chaos Field Bonus Tracks Vol 1 : ce CD était inclus avec la première édition de la version Dreamcast. Une vraie pièce de collection aujourd'hui !
- Chaos Field Bonus Tracks Vol 2 : celui-ci était inclus avec la première édition de la version GameCube japonaise. Plus facile à trouver, il contient un incroyable remix de 25mg, un morceau déjà extra (mais je crois vous l'avoir déjà dit...).
- Chaos Field Oldie but Goodie : une ré-impression récente de la BO originale, avec deux morceaux en plus, des remies des thèmes des phases 4 et 5.
-Il y a de nombreuses similitudes entre ce premier jeu Milestone et le premier jeu Triangle service (XII Stag), voyez notre dossier spécial Triangle Service pour plus de détails !