Je suis ultra impatient pour RE VII!!!!!
La démo est en train de DL
Cette ambiance Texas Chainsaw Massacre in ze Bayou a l'air bandante à souhait, et promet un retour sur des bases (mal)saines : un jeu qui fout la pétoche, tout simplement!!
Faute de Silent Hill(s) (et je suis tristesse d'être arrivé trop tard pour pouvoir télécharger la démo PT, seule trace désormais effacée de ce qui aurait pu être le meilleur Silent Hill depuis les deux premiers), j'ai l'impression que RE prend sur lui d'offrir la dose d'anxiogène dont cette génération semble dénuée.
@xiiooup : passer à coté de Cannibal Holocaust, en tant que cinéphile, c'est dommage, le film réussissant à s'imposer en précurseur du found footage (une première partie en mode film d'aventure/horreur pour retrouver les bandes filmée par 4 reporters disparus, une seconde partie où l'on découvre en même temps que les protagonistes lesdites bandes), à faire dans la foulée une critique assez fine (toute proportion gardée) des media qui veulent capitaliser sur ces bandes et les diffuser en mode uncut sans même les avoir regardée, et du mode "mission civilisatrice de l'homme blanc" qui nous caractérise si bien, à travers des archétypes de connards qui méritent vraiment de se faire violer bouffer, revioler, puis chier, puis revioler.
Mais son aura de film insoutenable (qu'il mérite en partie, les trucages et la campagne de promo de l'époque ayant quand même débouché sur un procès où l'équipe de trucage a du prouver qu'ils n'avaient tué personne, et que les acteurs étaient bien toujours vivants^^) a occulté le propos de Ruggero Deodato, et ravalé le film au rang de film gore extrême, alors qu'il dit quand même bien plus!
tiens, je te glisse discrètement une critique écrite il y a quelques années par ma plume :
http://www.senscritique.com/film/Cannib ... ue/5572890
C'est un peu comme pour le chef d'oeuvre Massacre à la Tronçonneuse, que l'attente, la promesse d'un spectacle gore et le doublage auront ravalé cette perle parmi les meilleurs films du monde (et je pèse mes mots) au rang d'un slasher pas assez gore aux yeux d'une bonne partie du public, alors que Tobe Hooper réalise son coup de maître, avec une gestion exemplaire de la tension, des angles de caméra, de la bande son et du propos encore une fois très nihiliste et critique.
Mais pour revenir aux jeux, étant enfin l'heureux possesseur d'une PS4, j'ai commencé sur un air de poésie, avec Bound, qui fleure bon le demo making de la belle époque et le jeu indé poétique juste comme j'aime, avec une danseuse gracile évoluant dans un univers mental en train de s'effriter, au bord de la destruction, tout en mouvement, vertigineux, jouant des paradoxes visuels et tutoyant les limites de l'imaginaire, bref, du bonheur pour qui accepte les règles de départ.
Et Abzû, des gars qui ont fait Flower et surtout Journey, avec qui le jeu partage ce sentiment de dépaysement, l'ivresse de la découverte au sein d'un univers aquatique magnifique, avec une narration par le non-dit encore une fois exemplaire.
Double claque dans ma face!
Et je n'ai pas encore lancé The Last Guardian...
(oui, je commence déjà à larmoyer d'avance)
Purée, les mois de découverte de cette console s'annoncent riche en émotion pour bibi!