Mais Gamopat (le même), c’est aussi un développeur/éditeur de jeu sur support IOS. Le premier fut Bomb On Pixel City, plutôt sympathique mais pas un shmup, le second est Cosmos & Pixel Invaders, là c’est un shmup, alors en route !
Bon vous l’avez compris : leur fond de commerce, c’est le gros pixel qui tâche, et de ce côté-là, c’est plutôt réussi. Le jeu m’a fait penser au homebrew LEAD sur Atari 2600, sorti l’an dernier par exemple.
Vous êtes face à un Space Invaders/Galaga-like, vous ne vous déplacerez donc que sur le bas de l’écran, de gauche à droite. Votre tir vous servira à détruire les aliens qui veulent se poser sur le sol. Hyper classique donc, mais le jeu s’agrémente d’un petit système de score : les ennemis valent plus si vous les détruisez tard, vous pourrez construire des chaines de couleurs pour augmenter votre score, des aliens particuliers rapporteront plus de points, façon UFO dans Space Invaders, des chiens apparaitront aussi pour du point et pour vous faciliter la tâche.
Le soft a des achievements, un leaderboard online, chaque stage se suit d’un passage d’esquive, tout ça est somme toute assez réussi !
Mais il y a tout de même deux défauts, qui vont sans doute de paire. D’abord la difficulté est mal dosée, très mal dosée : passer le niveau 2 relève de l’exploit, alors que la suite (niveau 3 et 4) est très facile. Ce défaut est sans doute dû aux modes de contrôle disponibles : on joue par touches (invisibles), et pas par glissades ! Explications :
1er choix vous touchez au centre pour tirer, vous touchez sur les bandes gauches et droites pour vous déplacez.
2ème choix vous touchez le haut de l’écran pour tirer, les touches en bas pour vous diriger.
3ème choix l’inverse du précédent.
Alors au final ?
Ben je suis partagé : le jeu est aujourd’hui, à mon sens, difficilement jouable ; pourtant j’ai bien l’impression que le cahier des charges que c’étaient fixé les développeurs est rempli. Le jeu se présente comme un jeu sorti sur une console en 1982, avec les mêmes caractéristiques qu’à l’époque, mais aussi avec les mêmes défauts notamment une jouabilité limite limite.
Si vous acceptez de telles contraintes, z’allez vous régaler !