Bon, je vais vous presenter ce que j'ai ecrit finalement. Dites moi ce que vous en pensez et si vous relevez des fautes. Y a plus qu'a traduire en jap...
Mais que qu'est-ce que je fais dans un maid-café ? Et surtout pourquoi suis-je au... Japon ? Personne autour de moi ne semblait surpris de me voir, étais-je le seul à ne pas comprendre ce qui arrivait ? Tandis que, la soubrette qui venait de déposer deux cafés sur lesquels des petits personnages étaient représentés dans la crème sur le comptoir devant moi, un Japonais d'environ 25 ans qui était assis à mes côtés me dit : « Ça va être le moment de réciter la formule magique ! » À mon grand étonnement, j'étais capable de comprendre ses propos. C'est alors que je vis mon reflet dans l'un des miroirs qui étaient accrochés au mur : j'étais moi aussi Japonais.
Je me levai sans dire un mot afin de me rendre aux toilettes et pour essayer d'y retrouver mes esprits. Une fois à l'intérieur et la porte fermée, je me retrouvai face à une cuvette dernier cri entièrement automatisée comme j'en avais déjà entendu parler plusieurs fois dans des documentaires à la télévision. Je me regardais longuement dans un miroir se trouvant dans cette petite pièce et me pinçai pour voir si je ne rêvais pas. Non, tout cela était bien réel. Et en plus, je découvrais qu'il m'était possible de déchiffrer les quelques posters couvrant les murs des W.C. D'après ceux-ci, j'étais à Tokyo, et plus précisément à Akihabara...
J'entendis soudain frapper à la porte, et la voix de la personne qui était assise à côté de moi me demanda : « Tu vas bien ? » J'étais un peu paniqué à l'idée de lui répondre, puis je me dis que comme je comprenais et que j'étais capable de lire le japonais depuis quelques instants, je ne devrais sûrement pas avoir de problème pour le parler. Je lui annonçai donc enfin que ça allait, sans encombre, et décidai de sortir pour aller le rejoindre. « Tu n'as pas l'air d'être dans ton assiette! Si tu veux on peut rentrer plus tôt. », me dit-il. Ce garçon était donc un ami... Un peu plus à l'aise de savoir qu'il pouvait me comprendre sans problème, je lui demandai de ne pas se faire de soucis et de ne pas s'inquiéter pour moi.
Nous regagnâmes notre place au comptoir. Après avoir fini son café d'un trait, il m'annonça alors : « Vite Chrono, les magasins vont bientôt fermer !». Je m'appelais donc « Chrono », ou c'était tout du moins mon surnom. Je saisis donc moi aussi ma tasse et la vidai tout aussi rapidement que lui. Après avoir réglé l'addition à une charmante soubrette, nous sortîmes alors dans la rue.
Nouvelle surprise pour moi ! Le paysage qui se dévoilait à mes yeux me rappelait une nouvelle fois les documentaires que j'avais vus sur le Japon : une grande rue dans laquelle on pouvait voir de grands immeubles couverts de panneaux lumineux de toutes les couleurs qui brillaient et qui auraient presque pu faire en sorte que je ne m'aperçoive pas que la nuit était déjà tombée. Jusqu'à présent, tout s'était bien passé. Ce garçon que j'accompagnais et dont je ne connaissais ni le nom, ni le prénom n'avait toujours pas remarqué que j'avais pris la place de son ami. Tout en remontant la rue avec lui, et en étant émerveillé par les produits qui étaient en expositions devant certains magasins tels que des robots intelligents ou des oreilles de chat percevant les émotions de la personne les portant, je me demandais de plus en plus ce que je faisais ici à ses côtés. Et puis ces jeunes et jolies demoiselles habillées telles des héroïnes de dessins animés ou de jeux vidéo que nous croisions sur le chemin ne m'aidaient pas à réfléchir sur la raison de ma présence ici...
Tout en continuant à avancer, le jeune homme me dit : « Ça fait plusieurs mois que je l'attends ce jeu. Il y avait un bon moment que je n'avais pas entendu un aussi bon scénario pour un jeu de rôle. Un personnage qui voyage dans le temps et l'espace en entrant dans la peau d'autres personnes afin de les aider à résoudre leurs problèmes, je suis sur que ça va être intéressant... » À ces mots, la mémoire me revint peu à peu. Moi aussi, j'étais là pour ce genre de mission, mais laquelle ? Soudain, il s'écria : « Nous y sommes ! » et sans regarder, se mit à traverser la route tandis qu'une camionnette arrivait à toute vitesse vers lui. Sans perdre un instant, je m'élançais pour le retenir et lui éviter l'accident. Je le tenais par le bras alors que le véhicule passait devant nous. « Merci Chrono, sans toi, j'y passais ! » furent les derniers mots qui me parvinrent aux oreilles alors que je ressentais une étrange sensation me parcourir les entrailles. Tout à coup, tout devint noir, chacune des cellules de mon corps semblait se désintégrer. Puis, la lumière réapparut, elle était éblouissante. Quand mes yeux furent habitués, je découvris que j'étais sur la banquise. Quelle serait ma prochaine mission ?