Eh oui. Qu''est ce que j'en ai marre, à la moindre tentative de communication sur un sujet musical, me faire matraquer par cette notion de musique commerciale. L'industrie de la musique bordel, comment ne pas parler commerce ; ça fera bientôt un siècle que la musique à revéti cette entrave, faut faire avec même si de nos jours la machine a dépassé la masse critique dirai-t-on.Skoeldpadda a écrit : cynisme absolu de son propre public avec l'invention du mot le plus bassement vindicatif de l'histoire du divertissement : "commercial.")
Bien entendu, mais pour être exact MJ n'a été qu'un support, il n'a jamais été versé dans le hiphop personnellement ce n'était pas la tête pensante du phénomène comme il avait pu l'être à la transition disco/post-disco avec Thriller. C'est Teddy Riley et son concept de new jack swing qui a démarré le métissage hiphop de manière mainstream - et grâce à un MJ au sommet de sa notoriété dans les fin 80's -, puis nous avons le jalons de Toni,Tony,Tone / Mary J Blige et consor pour enfoncer le clou en recupérant le public du "groove" qui lui aussi descend du disco mais été resté fidèle au son au contraire de son cousin qui lui recherchait avant tout une attitude et un style de vie (...).Skoeldpadda a écrit : Le point que je voulais surtout viser, c'est la chose la plus importante qu'ai changé Jackson : la définition même du mot "pop". Dans les 60's, la pop, c'était les Beattles, et les 70's suivaient aussi une mouvance rock. Avec Jackson, la pop se hip-hopise
Et pour aller plus loin je préciserai que le hiphop a commencé dans une optique de festive et fédératrice en 1979, mais les années 80 elles mêmes - j'entends la société des années 80 - ont façonnées la mutation en hiphop de la revendication puis de la frime. (le rôle de Dre ayant été primordial pour "swager" tout ce nouvel univers au début des 90's.)
Bon après la je parle de l'époque Bad / Dangerous parce que bien sur MJ avait déjà changé la donne depuis 1983 avec son Thriller. Mais à ce moment point de hip-hopisation il s'agissait de faire tomber les (soit-disant dernière) barrières ethniques entre noirs et blancs avec un album de post-disco : c'est quasiment du son raregroove sur la moitié des morceau, le reste c'est du mélange pop black&white avec une prod. black (Jones & Temperton) et des phases de blancs (Van Hallen & Mc Cartney)
Le résultat est la : premier noir diffusé sur MTV, ambiguïté concernant sa couleur de peau, superstar se transformant en "King of Pop" bref vous connaissez l'histoire.