Bien poilant tout le délire à répétition sur Solar Striker. Du coup je vais y rejouer, tiens !
A en juger par sa voix, Jay semblait vraiment souffrir du décalage horaire.

C'était bien qu'il soit là pour parler de l'arcade au Japon (enfin surtout à Osaka), ou pour nous éclairer un peu sur le coup de la proportion d'écran HD dans ce pays. On pourra toujours dire que ça leur prend moins de place (même si pour Kinect par exemple, trouver le recul nécessaire n'est pas aisé) donc ça reste logique. Il a aussi permis de bien prononcer Byôtô (par contre il vous a laissés écorcher Daiôjô, mais peut-être que c'est parce qu'il ne connait pas le jeu

Concernant ESPRa.De., on en avait déjà débattu sur la V2 à l'occasion du podcast 8.
Petit rappel des faits, ESP, faut le voir comme un acronyme, pas comme un sigle (Kimuji voulait prononcer ça "i-ès-pi"). Ra.De., Hydeux a rappelé les deux mots anglais que ça désigne.
Mais comme de toute façon, la lecture du titre est précisée en katakana, on "doit" s'y conformer, donc prononcer "èsp' lèd" (le "o" final est muet, sauf si vous la jouez Japonais qui ne comprend pas le mot étranger qu'il lit). Il y a plein d'exemples avec des lectures plaquées. A une époque, les Japonais étaient très friands du "on met plein de kanji partout alors qu'on imposera une lecture à l'anglaise, donc que des katakana auraient fait l'affaire". 超 qui se lit "super", 幻想 qui se lit "fantasy", 勇者 qui se lit "hero", etc.
Là ce sont un peu les développeurs de Fast Striker, puisque vous disiez qu'ils se sont ennuyés à mettre 高速 (je présume que c'est ça pour kôsoku, "vitesse élevée") alors qu'un ファスト (fasuto -> fast) était amplement suffisant. Typique de ce que je décris dans mon paragraphe précédent.
Si les grandes enseignes se mettent à l'occasion, c'est parce qu'elles sont conscientes que les magasins spécialisés se font de l'argent dessus, tout bêtement.
Au Japon c'est différent, ils ont toujours voulu faire la guerre à l'occasion. Les "not for resale", on en a depuis très longtemps. En vain, puisque tout le monde sait qu'aller faire ses courses d'occasion au Japon, ça vaut le coup. La dématérialisation règlera ce problème de revente, pour le meilleur ou pour le pire au choix. Là les propos de Jay me parlaient aussi car je connais un Français qui a fait sa vie là-bas et il en est "réduit" à stocker ses jeux dans des classeurs, comme si c'étaient de vulgaires copies de sauvegardes. Il n'a plus la place pour les étagères qu'on aime tant, remplies de boites alignées. Les boules pour lui.
J'en ai déjà parlé mais ce qui me gêne surtout dans la dématérialisation, plus que la perte de l'objet en lui-même, c'est la future situation où l'on voudra récupéré un jeu perdu pour une raison x ou y et qu'on nous dira que c'est impossible car le jeu n'est plus disponible sur les serveurs... Que je ne puisse plus rejouer à RayStorm parce que j'ai revendu mon exemplaire PS, je ne peux m'en prendre qu'à moi. Que je ne puisse plus rejouer à RayStorm HD parce qu'il a fait son temps sur les stores en ligne, gloups. Enfin c'est un éternel débat.